Dans les années 2070, dans la citadelle de Libria, les émotions ont disparu grâce à l’absorption quotidienne de Prozium. Cette drogue anti-anxiété rend les gens plus heureux et plus productifs. Avec ce produit les individus acceptent de mettre de côté leur liberté pour vivre en harmonie avec leur dirigeant spirituel appelé « Père ». L’art, les livres, la culture tout ce qui peut susciter des sentiments ont disparu. Les personnes qui refusent de prendre leur dose sont mises à mort.

John Preston travaille à une unité spéciale qui applique la loi. Un jour, celui-ci renverse le flacon de sa dose et ne trouve pas le temps de se procurer une de rechange. Il est alors submergé par toute une gamme d’émotions qu’il ne connait pas. Commence alors un parcours épique et spirituel pour ce héros.

Ce film paru peu de temps après le film la Matrice est certes moins éclatant, mais a le mérite de présenter les rouages d’une civilisation totalitaire pragmatique, stérilisé et déshumanisé où l’individu a perdu ce qu’il a de plus précieux : son cœur !

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