Dans notre société consumériste, les « barrières » entre les âges ou les générations tombent comme des mouches ! En effet, pour des raisons mercantiles faciles à deviner, les « marchands du temple » s’intéressent autant aux enfants qu’aux adultes : les enfants doivent devenir des ados, voire des mini adultes très vite pour consommer (des produits « faits pour eux » sont fabriqués pour tenter les parents naïfs !), et les ados sont considérés déjà adultes… quant aux adultes, ils sont vus, en priorité, comme des consommateurs !

Qu’est-ce qu’un « consommateur » ?

C’est un être « bizarre », une sorte d’androïde sans aucun élément de pensée, qui obéit au doigt et à l’œil de la société consumériste, achetant pour consommer et consommant pour acheter de nouveau. Le principal, c’est qu’il achète et consomme… du moment que c’est « tendance » !

En observant l’individu moyen fonctionner dans cette société, il y a de quoi se demander : « Est-il vraiment adulte ? »

Et l’adultat, qu’est-ce que c’est ? Est-ce une question d’âge ?

En réalité, d’un point de vue spirituel, un individu peut être considéré comme un être spirituel incarné à partir de l’âge de 21 ans, puisque c’est à cet âge que l’esprit humain ou le « Je » descend véritablement dans l’incarnation pour se lier à son corps physique.

Jusqu’à cet âge, nous ne pouvons pas considérer que nous avons à faire à un individu « complet », ou vraiment incarné : c’est encore un « enfant » d’un point de vue spirituel.

En général, les filles ont un esprit qui s’incarne légèrement plut tôt que les garçons : vers 18/19 ans pour elles, au lieu de 21/22 ans pour eux.

Ensuite, à partir de 21 ans, en moyenne, un individu ne peut plus être considéré comme un « enfant », même pour ses parents.

Nous pourrions en déduire qu’entre les âges de 18/19 ans et 25/26 ans, nous sommes face à un « jeune adulte » (une classe d’âge, à part, reconnue depuis quelques années dans le milieu de l’édition : livres et cinéma, notamment).

Qu’est-ce qu’un « jeune adulte » ?

C’est un jeune qui apprend à devenir adulte.

Et pourquoi jusqu’à 25/26 ans ? Parce que c’est vers cet âge que l’être humain est totalement « terminé » (voire deux à trois ans plus tard, au maximum) : son cerveau arrive à pleine maturité vers 26 ans, et l’âge du début de l’adultat pour notre temps se situe aux alentours de 27 ans. Les astrologues ont également remarqué tous les transits importants qui se réalisent entre 26/27 ans et 29/30 ans. C’est le passage, naturel, entre le jeune adulte et l’adulte.

Pour plus de renseignements sur cette tranche d’âge, nous renvoyons le lecteur à notre ouvrage Maîtrisez votre Destinée (voir également les articles de Lucie Delalain pour les jeunes, sur ce site).

En résumé :

  • Avant 21 ans, l’être incarné peut être considéré comme un « enfant », ce qui signifie qu’il n’est pas encore totalement incarné, et qu’il est donc dépendant de ses parents et éducateurs.
  • Ensuite, à partir de 21 ans (en moyenne), nous sommes face à un individu qui ne peut plus être considéré comme un « enfant », mais plutôt comme un « jeune adulte », c’est-à-dire un être qui veut passer de l’enfance (au sens large expliqué plus haut) à l’adultat.

Pour cela, il doit se détacher de ses parents (ce qui ne veut pas dire les rejeter), à savoir s’individualiser, ou encore apprendre à déterminer quelle est sa propre vision de la vie. Il est probable, en effet, que sa vision de la vie soit très empreinte de celle de ses parents. Il doit découvrir quelle est la sienne, en dehors de toute influence extérieure (cf. notre ouvrage Le Nouveau Tarot de l’Individualisation).

Et que doit encore conquérir le jeune adulte pour devenir un adulte, en dehors de lâcher les influences extérieures (pas seulement celles de ses parents, mais aussi celles de ses éducateurs, et encore davantage se débarrasser des manipulations de la société consumériste !) ?

En somme : Qu’est-ce que l’adultat ?

L’adultat consiste en la capacité d’un individu à faire ses propres choix, sans aucune influence extérieure, et à les assumer quelles qu’en soient les conséquences, c’est-à-dire à s’en sentir responsable.

C’est ce que nous appelons : développer son libre arbitre.

De nos jours, les gens sont tellement encouragés à chercher la prise en charge dans tous leurs domaines de vie, qu’ils se laissent tenter, et abandonnent ainsi leur libre arbitre (ou leur pouvoir de décision et de choix). Or, quand une personne abandonne son pouvoir de décision et de choix à quelqu’un d’autre, elle ne peut plus en assumer les conséquences, ni s’en sentir responsable : elle projette cette capacité sur la personne à laquelle elle a donné ce pouvoir. Cette personne devient son sauveur.

Dans notre société, la plupart des gens abandonnent constamment leur pouvoir décisionnel aux médias, à leur patron, à leur gouvernement, etc.

Ils n’utilisent plus leur libre arbitre ! C’est extrêmement grave : sans libre arbitre il est impossible d’être créateur et de révéler l’esprit que nous sommes ! Nous devenons faibles, lâches, menteurs, hypocrites et incapables de manifester nos buts. Nous ne faisons que rêver, mais nous n’agissons plus… sauf sur « ordre » de notre sauveur, afin qu’il continue à assumer nos responsabilités à notre place.

Abandonner son libre arbitre, même à la personne la plus adorable qui soit, c’est perdre son humanité un peu plus chaque jour !

A qui profite ce crime ? A ceux qui nous dirigent et qui veulent que nous soyons les plus faibles et manipulables possible !

Voilà pourquoi, et ce, quel que soit notre âge, nous ne deviendrons jamais adultes si nous refusons de cultiver notre libre arbitre.

En revanche, tout individu qui développe son libre arbitre peut devenir adulte vers le milieu de la vingtaine et réaliser ses buts… car chacun à quelque chose de spécifique à manifester sur cette Terre.

Personne ne peut interpréter votre rôle à votre place : si vous refusez de grandir et de devenir responsable, alors que faites-vous sur cette Terre ?

Ah, vous êtes un consommateur !?

Mais, le rôle du consommateur n’a jamais été prévu par Dieu !

C’est juste un rôle de « poule mouillée » qui a abandonné son esprit en cours de route, quelqu’un qui fait semblant d’être là, mais qui joue les « abonnés absents » !

L’humanité est dans une phase critique de son existence et elle a besoin que chaque être humain joue son rôle pleinement, en utilisant son libre arbitre, afin de franchir un seuil.

Et c’est maintenant !

Pierre Lassalle

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